Livre troisième, chapitre premier : retrouvailles, par Melian Faeranduil

Rédigé par kaamlii -

Pendant que Nyssa, Danouk et Dagoth sont partis en mission à Terrebouc, nous nous dirigeons vers Rocvigne, où Wayness a commencé à enquêter.

Je demande à Dame Somerset s'il nous est possible d'enquêter et elle me répond qu'officiellement, l'Alliance Azur ne peut se permettre de faire ingérence. En revanche, elle m'accorde des congés ...

Pas de chance, le bateau pour Deucas par dans deux jours, on ne perd donc pas de temps et nous dirigeons directement vers Rocvigne.

La ville compte environ 30000 habitants et est adossée à la montagne par l'Est et le Sud. Au Nord et à l'Est, des collines verdoyantes donnent un côté fertile et végétal à l'environnement montagnard plus austère.

La ville a été fondée par la famille Lambert, vers 692, pour fêter le premier centenaire de la compagnie Lambert. L'Alliance Azur y dispose d'un petit comptoir.

La maison de Pirio Tamm est imposante, mais vieillissante, elle aurait bien besoin d'un rafraîchissement. Nous nous présentons et apparemment Wayness a parlé de moi, puisque Pirion nous accueille.

Nos cheveaux rejoignent deux autres chevaux, plutôt âgés. Le propriétaire tout comme l'intérieur de la maison me donnent l'impression que le temps a tout érodé ici.

Pirion est un homme sympathique et nous plaisantons d'un petit quiproquo lorsque Tirion se présente, étant donné la proximité de son prénom avec celui de Pirion.

Julian Bohost est déjà venu pour savoir où est Wayness. Voilà qui m'inquiète... Deux jours plus tard, une fenêtre d'un bureau a été fracturée et le courrier de Pirion a été fouillé.

Nous nous sommes donc attelés à la tâche avec l'accord de Pirion et fouillons donc l'amoncellement de documents qui garnit sa demeure.

Il y a quelques années, la société naturaliste a accepté l'adhésion d'une nouvelle adhérente, qui souhaitait voir la charte et qui a failli agresser Pirion lorsque celui-ci a refusé. Elle a donné le nom de Monette Zuben. Monette, Simonetta, Zuben, Zaa, voilà des similitudes bien étranges ...

Il semblerait que la charte ait été vendue à une société de courtage, Mishap & Doorn, à Valfort. Wayness est partie il y a trois ou quatre jours, un à deux jours avant que Julian Bohost n'arrive.

Frons Nisfit a vendu des objets à la société de courtage, sans que l'on puisse savoir lesquels. Pirion nous recommande un auberge, l'églantine et après une nuit de repos, nous nous mettons en route pour Valfort.

À peine arrivés devant les bureaux de la société Mishap & Doorn, nous voyons Wayness qui sort des bureaux, l'air pensive et grimpe dans un carrosse.

Nous nous mettons tous à courir derrière le carrosse, Agnès saute dessus et peu de temps après, le carrosse s'arrête. Quel brio ! Hirilthar crie "Gardes, on enlève une femme !"

Agnès lance une toile d'araignée sur un type qui était en train d'essayer de dépêtrer le cocher ... d'une toile d'araignée.

Hirilthar rentre par un côté du carrosse, moi de l'autre et le brigand à l'intérieur s'enfuit. Et est arrêté par une toile d'araignée.

Nous accompagnons Wayness pour porter plainte, ce qu'elle fait. Nous l'informons que Bohost est sur ses traces.

Elle nous raconte qu'elle a rencontré M. Buffums, un homme étrange plus intéressé par la plastique de Wayness (qui ne le serait pas ?) que par sa requête et lui a parlé de ses passions pour un art érotique. Wayness a décliné et en sortant du bureau une secrétaire lui a donné un rendez-vous à l'auberge "la ciboulette" pour lui proposer quelques informations.

La secrétaire, Giljin, habillée de manière quelque peu fantasque (qui sommes-nous pour juger ?), dispose d'une clé du bureau de Buffums. Elle est encline à la prêter un jour pour quelques pièces d'or.

Nous acceptons donc l'offre de la secrétaire et Wayness et moi accompagnons Hirilthar, qui va s'introduire chez le courtier. Agnès et Tirion seront en retrait.

Hirilthar s'introduit sans peine au premier étage, Wayness monte à la corde et je prends sa suite. Nous cherchons dans le bureau et je tombe sur un document : un lot acheté à la société naturaliste a été revendu à la galerie Gohoon. Fort de ces informations, nous quittons le bâtiment en catimini.

La galerie se trouve à Valfort, dispose d'objets artistiques et organise des ventes aux enchères une fois par semaine.

Nous nous rendons à la galerie, beaucoup d'objets d'art y sont exposés, c'est impressionnant ! Nous nous dirigeons vers le bureau des enregistrements. Erasmus Voltaire, un homme chauve et vif nous fait signer un registre des consultations, après avoir vérifié notre identité.

La consultation précédente a été effectuée par Simonetta Clattuc, il y a quelques années. Et elle a arraché une page du registre. Nous disposons d'informations parcellaires sur les lots qui sont passés par la galerie d'art, mais nous estimons qu'un des acquéreurs des premiers lots ont peut-être acheté le 3ème.

À la bibliothèque Nature et Géographie, nous faisons chou plan. Au musée du souvenir, après un petit moment d'attente, nous nous entretenons avec un homme qui nous fait patienter une demi-heure pour nous ramener 3 caisses.

Nous y trouvons des plans de nouveau siège social de la société naturaliste, censé leur donner une plus grande renommée, mais ne faisant pas l'unanimité car étant fantasque et grandiloquent. Nous trouvons également des références à la famille Flammanges, notamment un arbre généalogique et une attestation qui dit que la famille Flammanges (représentée par Raoul de Flammanges) était prête à céder son terrain pour le nouveau siège social.

Certaines des pièces ont été achetées par le temple de Pallavitas, mais les pièces achetées n'ont que très peu de lien avec la Charte, il nous faudra donc faire avec ce que nous avons trouvé au musée du souvenir.