Livre troisième, chapitre sixième : enterrement, par Melian Faeranduil

Rédigé par kaamlii -

Quelques nouvelles nous parviennent des îles : les Yip sont en train de se révolter et ont démarré ce qui semble être une guerre civile. Je m'inquiète pour Wayness.

Il s'avère que Namour recherchait 2 sceaux magiques pour créer un portail majeur sous Throy, qui est censé donner sur une antique cité du Chaos. Un des deux sceaux se trouve dans la charte, que nous avons ramenée ... L'autre se trouvait sur Ecce, aux mains du petit peuple (composé de fées, lutins, ...). Il semblerait que l'île n'ait pas été interdite que pour la qualité de ses plantes, mais également car elle abrite de fort féériques autochrones. Ce peuple était mené par une gardienne, qui s'est fait dérober le sceau alors qu'un assaut de Yips commandité par Namour servait de diversion. Les Yips ont été endormis par le petit peuple ; parmi eux se trouvait Simonetta, qui a été conduite en prison.

Actuellement, Namour est en posession des deux sceaux, plus rien ne l'empêchera désormais de réaliser ses sombres desseins... À moins que nous ne l'empêchions de créer son portail.

Sur le continent, lorsque Dagoth, Danouk et Tirnan sont arrivés à Abonce pour voir Lewyn Barduis, un armateur, Bohost et un groupe de mercenaires essayaient d'enlever Barduis. Par l'intervention de mes camarades, cette tentative ne s'est pas concrétisée.

Bohost et son groupe souhaitaient que Barduis mette sa flotte à leur disposition, dans le but de conduire et de débarquer des Yips sur Ecce. Au début, le VPL payait Barduis, mais à fur et à mesure que nous les coupions de leurs sources de financement (notamment le monastère monomentique), ils en arrivèrent à l'idée de l'enlèvement.

Sur Deucas, Gildaën Veder nous annonce que Namour a été apercu en volant en direction de Throy, où l'entrée de la cité souterraine se trouve. Comble d'architecture exotique, celle-ci se trouve dans le cône d'un volcan, à côté du Shattorak.

Grâce aux griffons prêtés par les gardes, nous parvenons sur le volcan et atteignons le bas du cône dans un nuage de poussière grise.

Des créatures ressemblait à des chiens, recouvertes de piques, nous lancent des petites piques en os. Elles ont bien coordonné leur embuscade et c'est une dizaine de ces créatures qui nous assaille à présent. Après les avoir vaincus, Nyssa, Tirnan et Aredhel nous rejoignent et établissent un camp pendant que nous nous enfonçons dans les souterrains.

Nous parvenons à un mur, où les sceaux y ont été posés, parmi d'innombrables runes. D'anciennes traces de civilisation se font apercevoir : des tentures et des textiles à l'apparence de tapis.

Une arche se trouve sur notre chemin, une phrase inscrite sur son linteau : "si tu me connais, tu voudras me partager, si tu me partages, tu me tueras". La réponse réflète bien ce après nous courons depuis tant de mois : "un secret". Nous devinons que nous avons réussi, à voir les quelques runes luisant faiblement s'éteindre enfin. Nous continuons notre chemin dans les profondeurs du volcan.

Au bout de quelques mètres, l'obscurité se fait très oppressante, la lueur de nos torches ne suffit bientôt plus à repousser l'obscurité. Agnès nous informe qu'il s'agit de ténèbres magiques. Bientôt, nous perdons nos repères, entourés de cette noirceur oppressante.

Le groupe s'arrête brusquement : un trou nous fait face. Nous le contournons, mais Hirilthar glisse sur le bord, j'essaie de le rattraper par réflexe, pour me rappeler trop tard que ma force n'est pas celle de Dagoth. Nous chutons donc tous les deux dans le trou.

Immédiatement, la sensation d'étouffement par les ténèbres est remplacée par une implaisante saturation d'un autre sens : notre odorat est assailli par une odeur bestiale pestilentielle. Quelques ricanements et battements d'ailes nous parviennent.

Nous nous faisons attaquer par des créatures ailées repoussantes, que nous parvenons par chance (et avec l'aide de mes compagnons qui parvinrent à nous rejoindre) à vaincre.

Nous descendons par l'unique sortie de la pièce et arrivons à une pièce dans laquelle se trouve un sarcophage gravé d'écritures en chaotique : il s'agit de la dernière demeure de Tuar Gavelok, un sorcier qui a aidé à lutter contre des démons.

Nous remontons le "gouffre" aux créatures et nous engageons dans un escalier. La lumière revient peu à peu à la normale et nous arrivons à une pièce où les cadavres de deux scorpions géants gisent, tués, les corps présentant des traces d'armes et de sorts. Nous continuons notre chemin, pour franchir un gouffre, qu'un pont a abandonné sous la pression du temps.

Dans le couloir suivant, Hirilthar souhaite déceler la présence de passage secrets et de quelques alcôves sortent des morts-vivants dégoûtants : des goules ! Le combat nous laisse, Hirilthar et moi, pantois et épuisés. Nous devons nous reposer pour récupérer des forces. Quelques voix nous parviennent du couloir suivant, bordé de colonnes. Sur la gauche, se trouve une ouverture, et Danouk nous propose de nous faire quelques protections magiques, car nous anticipons de rencontrer une opposition.

Quelques personnes sortent d'entre les colonnes. Dagoth charge, la lanceuse de sorts du groupe opposé lance un sort électrique qui me secoue, alors qu'un énorme poing se dirige vers Agnès et moi. Je me décide à intercepter le poing, Agnès étant occupée par un adversaire, mais me fais saisir, et ne parviens pas à me défaire de cette poigne de fer. Je peux malheureusement "profiter" du spectacle de mes compagnons qui se font mettre au sol les uns après les autres. Je n'entends plus Hirilthar ni Danouk dans mon dos, et présage le pire ...

La lanceuse de sorts crie "mode intimidation !" et nous menace de tuer nos amis (bien que nous n'ayons aucune assurance qu'ils soient encore vivants à ce stade ...)

Namour passe en volant au dessus de la scène de combats et Dagoth lui met un coup en sautant. Namour ordonne à ses sbires de nous achever, en quittant la pièce.

Dagoth charge la lanceuse de sorts et après, je ne perçois pas la confusion de la bataille, je m'efforce juste de ne pas crier ma douleur alors que le poing resserre son étreinte ...

Au bout d'un temps, Dagoth se calme brutalement, et tous nos assaillants se replient, nous laissant haletants et endoloris.